L’apnée du sommeil, ce terme mystérieux qui évoque une plongée sans bouteille d’oxygène dans les bras de Morphée, est beaucoup plus courante qu’on ne le croit. Ce syndrome touche près de 5 % des Français. Dans leur grande majorité, ils souffrent d’apnées-hypopnées du sommeil (SAHOS)
[2], [3], qui se caractérisent par des arrêts involontaires de la respiration pendant la nuit.
L’apnée du sommeil est un syndrome qui touche plutôt les hommes. D’après l’Inserm, le SAHOS est deux fois plus fréquent au sein de la population masculine qu’au sein de la population féminine. Ce syndrome est associé au surpoids, premier facteur de risque de SAHOS. Le diabète de type 2 est, lui, beaucoup plus égalitaire. Il touche près de quatre millions de personne en France, hommes et femmes confondus
[4].
Il est souvent confondu avec le diabète de type 1 (une maladie auto-immune rare atteignant en majorité enfants et adolescents et s’attaquant aux cellules du pancréas), à tort car celui qui nous intéresse ici peut être évité, contrairement à son faux jumeau.