L’obésité est présente dans l’ensemble des pays industrialisés et pose un véritable problème de santé publique en raison de ses conséquences délétères pour les populations concernées. Ce fléau des temps modernes réduit l'espérance de vie, favorise la survenue des maladies cardiovasculaires, surtout chez les hommes quand il est associé à d’autres facteurs de risque comme l'hypertension, la dyslipidémie ou le diabète
[2].
Or l’obésité est également associée à un risque accru de développement de maladies métaboliques. Le risque de diabète de type 2 augmente ainsi de façon linéaire avec l’IMC : 2 %
chez les personnes en surpoids, 8 % pour les personnes souffrant d’obésité modérée et 13 % pour les personnes souffrant d’obésité morbide
[3].
Les personnes obèses sont davantage exposées aux problèmes musculo-squelettiques, comme le mal de dos. Surpoids et obésité constituent la 5
e cause de mortalité dans le monde selon les chiffres de l’OMS. En Europe, ils seraient à l’origine de plus de 1,2 million de morts par an, soit plus de 12 % des décès. Pour l’OCDE, le surpoids et l’obésité réduisent en moyenne de 2,3 ans la vie des Français
[4]. Lors de la pandémie de la Covid-19, l’obésité a multiplié par deux le risque d’être hospitalisé, et par un facteur compris entre 2 et 3 le risque de décès
[5].